BLAGUE FRIDAY
Cette semaine dans PRESK : les machines s'humanisent, les humains se robotisent / le décryptage de la strat Favikon / la trend des Run Clubs / l'impertinence marketing de MSCHF... VoirE +.
ÉDITO
T’as déjà acheté un truc pendant le Black Friday ?
Tu t’en sers encore ?
Allez, on a tous commis l’erreur de claquer sur un coup de chaud une poubelle à couches à mémoire de forme ou un oreiller à air comprimé. T’sais, le truc qui ne t’a absolument JAMAIS chauffé, mais qui d’un coup devient l’élément indispensable à ton bonheur journalier.
J’ai moi-même eu des lubies comme ça.
Une fois, j’suis parti en quête d’une barre de son pour ma TV. J’me rappelle plus exactement ce qui m’a convaincu de me lancer dans cette passion éphémère d’environ 8 heures tel Thierry, ingé son de métier et fervent défenseur de l’expression : à la bonne franquette. Me connaissant, j’ai dû croiser une vidéo à la con ou mater un film où le héros, du genre à te donner envie de tenter une coupe mulet, possédait une installation à faire pâlir ce brave Titi.
Bref, j’ai trouvé la perle rare à un prix défiant TOUTE CONCURRENCE.
Trop beau pour être vrai, mais assez peu cher pour croire fort fort en l’existence d’un quelconque karma récompensant ma droiture dans la vie de tous les jours.
Bon, je suis évidemment tombé, et ce pour la seule et unique fois de ma vie, sur une arnaque. Oui, MOI, Anthony “The Notorious” Jorand, me suis retrouvé à faire jeu égal avec Monique, 78 ans et cible privilégiée des brouteurs.
Rassure-toi, après avoir perdu 150 balles, j’ai lâché le double pour ENFIN posséder cette putain de barre de son. Coût de l’opération largement en ma défaveur et utilisation réduite à celle d’une simple enceinte basique pour ma téloche.
My bad.
Le prix bas, c’est juste ça qui nous emballe pour acheter des trucs dont on n’a jamais eu besoin.
En plus, j’peux pas m’empêcher de me dire que les gars ne vendent pas à perte, impossible. Donc, si on prend le truc à l’envers, ça veut dire que c’est pas aujourd’hui que tu vas faire une bonne affaire, c’est tout le reste de l’année que tu te fais BIEN BIEN enfumer !!!
J’y trouve quand même un avantage en fréquentant LinkedIn en ce vendredi saint. Car oui, constater à quel point tous les influvoleurs de merde bradent leurs formations bidons est clairement générateur d’une petite gaule, pas des plus désagréables, chez moi.
Tous ceux qui “cartonnent” et te poussent à embrasser le HIGH TICKET, mais qui s’écrasent à la première occasion pour te sortir un - 70 % sur 30 balles.
Haha, que c’est JOUISSIF !!!
Mais même gratuit c’est trop cher, Kevin. Même au moment où tout le monde s’est décidé à rincer pour tout et n’importe quoi/qui, tu rentres pas dans l’équation.
Et quand tu ne rentres pas dans l’équation un VENDREDI NOIR à - 70 % sur 30 balles, c’est que t’es définitivement prêt pour l’associatif.
Contrairement à l’improvisation entrepreneuriale, on manque de monde, ça tombe bien !
Presk.
AÏE… ROBOT
Quand j’ai croisé le premier robot me demandant de cliquer sur trois feux tricolores, je savais que ce n’était que le début.
Ça aurait dû nous mettre une puce bien plus grosse à l’oreille d’ailleurs. J’veux dire, à quel putain de moment de ta vie, une machine vient te demander à toi, HUMAIN, si t’es VRAIMENT humain ?
UNE PUTAIN DE BORDEL DE MACHINE !
Ceci dit, j’admire l’audace.
Même si je ne me serais jamais permis de forcer mon robot mixeur à me prouver son identité. Question d’éthique.
En tout cas, c’est assez fascinant. Enfin, pas plus que ce qui est en train de se passer aujourd’hui.
Si tu traînes un peu sur les discords des IA génératrices d’images comme MidJourney (j’vois pas pourquoi tu ferais une chose pareille, mais je juge pas), tu constates rapidement que les meilleurs prompteurs, ceux considérés comme des artistes, passent des heures à ajouter des défauts à leurs créations. Du grain, du bruit, de la texture, du filtre…
Ils supplient la machine de faire des erreurs. Ils veulent du sale pour avoir un truc à raconter et donner une âme à ce qui n’en a pas.
Et pendant que la machine apprend à faire de la vraie vie, les humains (les autres), eux, font l’inverse.
Sur Instagram ou LinkedIn, rien qu’on se lisse la gueule à coup de filtres beauty. On efface les pores, on gomme les cernes, on se blanchit les dents et SURTOUT, on se déleste de 15 piges et 25 kilos.
On enlève toute trace de vie biologique pour ressembler… à des rendus 3D de 2021. On vend même du shooting photo pour faire comme les vrais shootings, mais en faux quoi.
Inception le bordel.
Moi qui croyais naïvement que l’IA servait à faire des trucs qu’on sait pas faire.
L’ironie est folle quand même : la machine simule l’imperfection pour paraître humaine, pendant que l’humain simule la perfection pour paraître machine.
Au-delà de ce storytelling tragi-comique digne d’un excellent Wes Anderson, ce ravalement de façade est aussi le symptôme d’un mal plus profond dans l’entrepreneuriat actuel : la quête désincarnée de la Golden Goose.
On voit débarquer des valises d’entrepreneurs qui ne cherchent plus à bâtir, mais à cracker le système. Ils sautent sur l’IA, non pas par fascination technologique ou créative, mais parce qu’ils y voient le moyen ultime de faire de l’oseille sans rien branler.
Automatiser la rédaction, automatiser la prospection, automatiser sa tronche. Le but ? Que ça tourne tout seul. Que le pognon rentre sans qu’on ait besoin de mettre ses burnes sur la table.
En vrai, chercher l’argent n’est pas un problème quand t’es entrepreneur. Mais, ça commence à l’être quand la quête devient purement extractive (cadeau). Quand on lance un business comme on lance un script Python : froidement, en espérant juste que ça compile.
À force de vouloir tout optimiser, on finit par devenir des produits de grande consommation. Interchangeables. Fades.
Et dans ce monde où l’uniformisation devient une norme qu’on ne confronte même plus, bah ton seul avantage concurrentiel, c’est justement ce que tu essaies de cacher : ta gueule cassée, ton avis tranché... TA SINGULARITÉ !
On veut des robots techniquement plus performants, mais putain, ils font déjà mieux que nous, ayé !
Donc, à partir de MAINTENANT, demande à ta putain d’IA si c’est bien une putain d’IA. Ça changera rien à la suite, mais perso, je compte vivre ça comme une petite revanche personnelle sur la vie.
Revanche qui ne pèsera pas bien lourd devant cette masterclass de putsch orchestrée depuis des années par nos désormais consoeurs : les machines.
TOP 200 HUMBLE PIGEON OFFICER
Il faut reconnaître un truc à Favikon : c’est brillant.
Les gars ont réalisé un putain de hold-up marketing en misant sur la seule ressource inépuisable des réseaux : l’ego surdimensionné des gens qui nous dégueulent tous les jours leur humilité.
Avant de vendre leur outil (qui est devenu une suite B2B assez éloignée du concept de base), ils ont distribué des bons points. Comme à l’école primaire, oui. Ils ont classé tout le monde sur les réseaux et créé des badges “Top 200”, “Top Creator”, “Top Mon Cul”.
En vertu de quoi ? De ma grosse bite !
Pardon.
Résultat : une armée de créateurs est devenue, gratuitement, leur force de vente.
Ils ont transformé notre besoin de reconnaissance en lead magnet et attiré la masse avec des Pringles périmées pour finalement vendre un logiciel payant aux entreprises.
CHAPEAU les artistes !
Mais le plus fascinant dans cette histoire, c’est la réaction du marché :
Le sublime de l’hypocrisie humaine !
Tu vois à longueur de journée des posts moralisateurs :
« Ne vous comparez pas aux autres. »
« La seule métrique qui compte, c’est la valeur. »
« Restez authentiques, fuyez la course aux likes. »
Et le jour où le classement Favikon tombe, ces mêmes personnes se paluchent publiquement, capture d’écran à l’appui : “Trop honoré d’être classé #147, merci à ma communauté !”.
Allez, va crever.
La Rat Race qu’ils dénoncent dans le salariat, ils s’y jettent tête baissée dès qu’il s’agit d’avoir un badge virtuel à côté de leur photo de profil détourée. L’illusion totale de la preuve sociale.
Le pire ? C’est que le système est fait pour que personne ne perde, comme à la fête foraine.
Comme tout le monde est classé, on assiste à des contorsions ridicules pour trouver sa victoire. T’as des stats de merde ? Pas de souci. L’outil te permet de filtrer jusqu’à l’absurde.
“Top 3 Créateur Fintech en Auvergne-Rhône-Alpes catégorie Micro-Entreprise”.
Ça ne veut absolument rien dire. T’es juste le premier d’une liste de trois personnes dont deux ont arrêté de poster en 2021. Mais l’important, c’est le badge, hein.
L’important, c’est de nourrir la bête !
Favikon a gagné parce qu’ils ont compris une chose : on est tous d’accord pour dire que le classement c’est nul, sauf quand on est dedans.
Ouais, non, je trouve ça merdique quand même, mais brillant.
BAD BOYS FOR → life
Après le retro-walking la semaine dernière, voici les Run Clubs !
Limite on va croire que je passe ma vie à courir.
Non.
Bon, tu vas voir, c’est quand même moins con que de déambuler en moonwalk dans les rues de ton village de merde.
En vrai, la tendance existe déjà depuis un moment et a même eu le droit à une déclinaison walk. Mais toujours pas en moon.
Le dimanche matin, les parcs et les quais sont envahis par des hordes en Lycra fluo fraîchement payé à prix d’or chez Decathlon. Les Run Clubs explosent.
Strava (application running) est devenu le nouveau Tinder, voire le nouveau LinkedIn.
Qu’on soit clair : c’est évidemment une bonne nouvelle de voir des gens se lever pour suer ensemble plutôt que de rester à scroller TikTok en slip dans un garage sombre en mangeant des chips goût fromage du Jura. La santé mentale et physique y gagne, et c’est toujours mieux que l’isolement numérique.
Le problème, c’est que j’ai l’impression que les réseaux ont ENCORE transformé un truc archi naturel en moment à rentabiliser et soumis à la performance.
Comme si plus rien ne pouvait être gratos et encore moins le loisir.
- Je cours pour me vider la tête !
- Mais t’es un ouf toi ! On court pour optimiser aujourd’hui !
- Optimiser quoi ?
- AHOU !
Pour afficher une stat de Zone 2 parfaite et prouver sa discipline (ROI d’image).
Pour rencontrer des CEO ou trouver l’âme sœur entre deux foulées (ROI social).
Si tu cours sans montre connectée, sans objectif précis et sans poster ta sortie ultra bright, est-ce que t’as vraiment couru ? Dans la tête de l’époque, la réponse est non. Si c’est pas sur Strava, ça n’existe pas.
Et cette incapacité à faire les choses juste pour les faire a tendance à m’épuiser. J’ai même l’impression qu’être rebelle à notre époque, c’est revendiquer le droit à l’inutile.
Oser faire un truc qui ne rapporte pas de followers, pas de leads, pas de data.
Courir seulement pour respirer l’air et entendre rire les oiseaux ohoho.
JUSTE courir.
Putain, v’la la gueule du Che 2.0.
rupture/TOTALE
Tu connais KITNW, bah maintenant tu vas découvrir MSCHF.
Ouais, le point commun, c’est qu’on comprend rien !
Pour le reste, ils ont un peu plus d’oseille que moi.
MSCHF (Mischief) est un collectif de Brooklyn fondé en 2016 et intéressé par l’art, la mode, la tech et le capitalisme. En une décennie, ils ont réécrit les règles du jeu avec une approche technique redoutable : le Product as Media.
Tu te rappelles peut-être de leur collab avec Nike (Satan Shoes) qui avait fait grand bruit. Tu sais, les Air Max avec une goutte de sang là ?
Laisse tomber.
Toujours est-il qu’ils ont compris que dans l’économie de l’attention, un produit ne sert plus à être utilisé, mais à être diffusé.
L’inversion du Coût d’Acquisition (CAC).
Quand une marque normale crée un produit bon, puis dépense des millions en Ads pour le faire connaître. MSCHF conçoit le produit pour qu’il soit sa propre publicité. Leur coût d’acquisition client est proche de zéro.
Les Big Red Boots ne sont pas QUE des chaussures absolument immondes. Ce sont des mèmes physiques. Elles ont été modélisées avec des proportions caricaturales (façon Astro Boy) spécifiquement pour stopper le scroll sur un feed Insta ou TikTok. L’ergonomie est sacrifiée sur l’autel de la viralité.
Ce n’est pas du design industriel, mais algorithmique.
Monétiser la Hype à la source.
Leur modèle repose sur le Drop (vente ponctuelle), une mécanique empruntée à la marque streetwear Supreme, mais poussée ici jusqu’à l’absurde. Chaque sortie est un stunt médiatique. Ils ne vendent pas de l’utilitaire, ils vendent un ticket d’entrée dans la conversation culturelle du moment.
T’achètes pas un parfum qui sent le WD-40 pour acheter une odeur, non, t’achètes la blague. Le génie branding ici, c’est d’avoir réussi à monétiser le buzz lui-même.
La leçon est violente pour les marques traditionnelles : si votre produit est suffisamment remarquable (dans le sens de se faire remarquer), le marketing devient obsolète.
Le produit EST le média.
Si t’as le temps, va faire un tour sur leur site qui est une XP à lui seul.
Conçu comme le prolongement numérique de cette philosophie, il sort complètement des standards lisses d’un Shopify optimisé pour la conversion rapide. Chez MSCHF, l’interface change tout le temps. C’est du brutalisme pur : des fois ça imite un vieux Windows 95, des fois c’est une liste brute en Times New Roman ou une app mobile incompréhensible.
Là où Amazon dépense des milliards pour atteindre la friction zéro, MSCHF crée de la friction volontaire et en abuse. C’est ce qu’on appelle une stratégie de Labyrinthe : l’expérience utilisateur est délibérément déroutante pour forcer l’immersion.
Ça filtre les touristes et ça récompense les curieux.
Comme un post à 3K caractères, tiens tiens.
À l’heure où on assiste tout le monde pour surtout ne pas perdre trop de cons en route, j’peux te dire que ça me redonne foi en l’audace.
Pas en l’humain, non, faut pas déconner
Leur site → MSCHF.
PROGRAMME TV ÉCONOMIQUE
Magnanime, j’te fais ton programme TV de la semaine pro en me limitant aux chaînes gratuites. Parce que j’aime la contrainte… et les Balisto. Non.
Lundi : sur TF1 Séries/Films, t’as Le Règne du Feu de Rob Bowman avec Christian Bale. Sinon, t’as Pattaya de Gastambide sur L’ÉQUIPE. Ou un truc sur Hitler sur W9. Mais ça, c’est si tu veux VRAIMENT déconner. Ceci dit, quand je clique dessus y a Twilight 1 qui s’affiche… Je cherche la vanne.
Mardi : c’est le soir où tu vas devoir être amoureux, parce que j’ai pas d’autre occupation à te proposer qu’un bon vieux missionnaire appliqué. Mais on est mardi quoi.
Mercredi : La Momie d’Alex Kurtzman à 21 h 10 sur TOUJOURS TF1 Séries/Films. Y a qu’eux qu’ont acheté des films ou quoi ?
Jeudi : j’te conseille Les Gamins avec Chabat sur NOVO19. J’vais pas y arriver avec cette chaîne de merde. Bon, t’as évidemment aussi la possibilité, comme tous les jeudis, de te taper Le Bigdil. T’y viendras. Si si.
Vendredi : t’as kiffé ta soirée de mardi ? Bah c’est le moment de jouer sur ce biais pour retenter ta chance au tirage. Point positif : c’est vendredi, et ça passe toujours mieux… le vendredi. Spoiler : pour les riches qui ont Canal, ou les déçus de la vie de couple ayant craqué pour un abonnement après l’échec cuisant d’une tentative désespérée de baiser un mardi où y avait rien à la TV, y a le retour de Loups Garous.
Samedi : qui regarde la TV le samedi soir ? Ceux qui n’ont pas réussi à ken de la semaine malgré les conseils avisés d’un connard qui propose un programme TV inutile sur sa newsletter de merde. Ouais pas faux.
Dimanche : comme souvent, TOUS les films sont le dimanche. À croire qu’ils veulent nous préparer à la merditude du lundi. Bon, je choisis Le Fugitif avec Harrison Ford sur 6TER à 21 h 10. Ça fait toujours du bien.
Je parle du film.
MAGNETO SERGE
C'était le PRESK#55, soit pile celui qui arrive après le #54 (MEILLEUR ÉPISODE EVER) et qui annonce inévitablement le #56.
Merci à tous d'avoir été fidèles au poste et bienvenue aux centaines de milliers de nouveaux arrivants à une centaine de milliers près. Un CD 2 titres de Christophe Maé vous sera remis sous peu.
Merci de l’écouter en boucle durant les trois prochaine semaines. Manière de tester votre résilience et de savoir si, oui ou non, vous avez la moelle pour vous inscrire sur la durée ici.
Je tiens également à remercier tout particulièrement ceux sans qui rien de tout ça n’aurait été possible : Fabrice Baizon, Marie Couye et Nathan Labith.
N'hésite pas à me partager tes idées pour enrichir les rubriques. Je n’en ferai rien, mais ça fait des commentaires en +.
D'ici là, j'te souhaite une excellente semaine et on se retrouve vendredi prochain pour continuer d’entretenir l’idée que le Black Friday mériterait d’être un lundi.
Enfin…








FCHTR!
V’là une Presk de Black Friday sans une satanée ristourne. Pas un compromis, pas un rabais…FULL PRICE!
Bon, quand t’as passé l’édito et sa toupie qui pourrait détourner ton attention, en te faisant croire qu’aujourd’hui est vraiment un jour tout noir, tu descends un niveau de rêve emboîté direction retournage de cerveau comme une crêpe.
.
Le aïe… robot te rejoue une mise en abîme façon Godard (#53 t’as qu’à suivre!) :
(- de bruit) x (+ de bruit) = “perte de singularité * puissance 10” (ENTREGUILLEMETS !!!)
Un ptit tour de toupie façon favicon pour ceux qui rêvent encore ou qui se la pètent, histoire de stabiliser le tout et on redescend…
.
Inception suprême, tu crois que tu cours, mais en fait, tu rêves en live sur strava.
‘tention à la chute, un hurlement te sort de l’hypnose: AHOU!
Et là, tu crois que t’es réveillé, que t’as avalé la pilule rouge. Que tout va bien aller.
Perdu Alice! Tu rétrécis encore, et tu prends un #MSCHF dans ta face, sans forfait voyelles.
ET là, ben t’es dans les limbes, bon courage et bonne quête pour remonter.
.
Moi je zappe le programme TV. T’façon, ça fait perpette qu'y’a plus d’pile dans la zapette!
Je pars m'oxy-régénérer pour de vrai, sans appli et sans courir,
marcher is the new way!
.
Merci pour la descente. A côté, le grand 8, c'est une balade en gondole! Bordel, vivement le printemps! ‘tain, mais y’avait quoi dans tes weetabix?!?
PS: flippant Aquaman en hoodie! ptet tu devrais lâcher les réf aquatiques, 2000, s'pas pour toi, s'pour Fanny! 🐟
Une édition lue Presk intégralement poing tendu.
Puis j'ai été sur ton site MSTCHF là...
J'ai bégayé. Baissé le poing.
Jusqu'au son qui m'a assez enjaillé pour le relever sur la ligne d'arrivée.