RÉVOLUTION !

C'est le moment pour PRESK d'aller se dorer le cul à Paris Plages. Mais, magnanime, je t'ai fait un petit cadeau avec un aperçu de la gueule qu'aura ta news préférée à la rentrée. De rien.

Comme tu l'as sans doute constaté depuis la perte de mémé, on est en été.

Si cette belle saison s'accompagne souvent des nouvelles les + satisfaisantes, il y en a une qui risque bien de te scier les jambes : PRESK va make a break.

- Pourquoi ?

- J’ai du mal à garder la tête froide quand j'ai les couilles chaudes et inversement.

Malgré tout, c’est porté par une empathie que d’aucuns considéreraient opportuniste que je vais te spoiler un peu le futur.

PRESK va muter dès septembre !

Et pas la mutation hideuse façon Jeff Goldblum dans La Mouche, NON !

Bref, assez parlé de toi et place à la promesse :

2 mois plus tard…

Je squatte un peu les shorts Youtube quand je m’emmerde. Ce qui arrive régulièrement ces temps-ci. Tu peux le prendre pour toi, oui.

Si la plupart du temps j'oscille entre les attaques de requin marteau et les mecs qui s'écrasent les burnes contre des rampes à skate, j'arrive parfois à tomber sur quelques pépites comme celle-ci :

Dans ta gueule le boutonneux !

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J'vais pas te mentir, j'ai + souvent envie d'envoyer de la salade de phalanges que du bouquet de primevères. Cette semaine, ceux qui vont goûter à ma frisée sont ces putains de dopés à Facebook qui nous arrosent de leur storytelling de merde saveur BFM.

Si j'ai arrêté les infos, c'est pas pour me fader le décès de Mireille, la maladie de Titi ou les états d'âme de Mimiche qui, dans le fond, n’a aucun problème dans sa vie.

1. Parce que j'en ai rien à foutre.

2. Parce que je sue du cul, du coup, j'en ai encore + rien à foutre.

Cette sale habitude, portée par le besoin d’aller raviver un reach foireux, pollue TOUS les réseaux. Le bénéf pour le “créateur” est nul, hors quelques likes de pitié, mais l'impact sur son environnement est dévastateur. Parce qu’il y aura toujours des glands pour soutenir ce genre de démarche, comme il y aura toujours des glands pour ralentir devant un accident sur l’A7.

J’ai déjà fait.

Les métriques rassurantes qui en découlent brouillent les repères des moyennement oxygénés et les poussent à reproduire ce schéma pseudo gage de réussite. Et nous…

ON PASSE NOTRE TEMPS À NE PLUS SUIVRE !

L’urgence reste une très mauvaise conseillère en création de contenu. D'ailleurs, ce n'est PAS de la création de contenu, juste de la télénovela visant à faire pleurer dans les chaumières en priant pour que quelqu’un soit suffisamment tebé pour sortir son Electron.

PERSONNE n'a besoin de ce déballage intrusif oubliable instantanément et encore moins tes prospects.

J'ai encore pas vu qui que ce soit me prendre un accompagnement suite au décès prématuré de mon koala unijambiste apprivoisé.

Après, peut-être que je n’aurais pas le même discours si j’avais… un koala unijambiste apprivoisé.

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La campagne, c'est cool, y a 0 bouchon blablabla... Y a surtout 2 plombes de route pour aller mater un film dont la probabilité qu’il se transforme en énorme bouse reste assez élevée. À 15 balles + l’essence et le pop-corn, t’oublies vite l’idée.

Mais là, c'était le retour de mon gars sûr, Danny Boyle, avec la suite de 28 jours/semaines plus tard subtilement nommée 28 ANS plus tard !

Un grand plaisir de retrouver l’exubérance de son style et la frénésie de sa caméra. Le film reste d’ailleurs très fidèle à son produit originel et continue d'explorer nos travers humains via un virus ayant placé le Royaume-Uni en quarantaine.

LA FUREUR.

Coïncidence ? Je ne crois pas.

Si la forme est irréprochable, le fond souffre de quelques lourdeurs dont Boyle est assez coutumier. Lourdeurs qui ne viennent pas gâcher le plaisir du souffle coupé, mais qui entachent un peu l'impression générale. Si bien que j’me suis posé une question après le film : est-ce que ça tient encore longtemps à ce rythme ?

Sans progression scénaristique, pas sûr de l'intérêt d'enquiller encore 2 suites. Qui plus est, j'vois pas trop sur quelle mesure on va pouvoir tabler : 28 SIÈCLES plus tard, ça me parait ambitieux.

Boyle fait du Boyle et en fan de la 1ʳᵉ heure, ça me va. Je tire quand même la sonnette d'alarme, car si ça reste largement au-dessus du lot, c'est aussi et surtout parce que notre “écosystème divertissement” est étouffé par la merde.

Il est alors de la responsabilité de chacun de trouver les ressources pour s’auto-challenger.

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2 mois que je cherche des billets pour Kuala Lumpur. J'te passe la galère pour trouver des prix à peu près abordables pour 4.

Non, j'peux pas passer ça sous silence !

La seule compagnie avec laquelle je peux aujourd'hui envisager de poser mon cul dans un avion pour éventuellement me retrouver en terre connue/inconnue est : AIR INDIA !

Un crash et les prix sont tout de suite beaucoup plus doux. D'un côté, tu sais que c'est certainement le meilleur moment niveau sécurité, d'un autre, va assumer psychologiquement d'embarquer femme et enfants dans un boeing d'une compagnie qui s'est étalée le mois dernier.

À la moindre turbulence → signe de croix.

Spoiler : j’suis pas croyant.

Singapour et la Malaisie furent mes 1ᵉʳˢ contacts avec le continent asiatique, il y a 20 piges... No comment.

J'me rappelle exactement du moment où j'ai débarqué à Singap, de la moiteur inhabituelle, des odeurs, des immeubles sécurisés sans âme apparente qui vive, des caméras déjà partout, de cette atmosphère si particulière et de la découverte de cette zone essentielle :

Loin de tout, proche de MOI.

Si on se souvient de nos 1ʳᵉˢ fois, encore faut-il qu'elles se soient bien passées pour qu'on ait envie de récidiver. Perso, c'est sans doute ça qui m'a mis le pied à l'étrier pour aller chercher cette plénitude aussi souvent que possible.

L'imprévu, l'adaptation, l'enrichissement, la curiosité, la relativisation… J'en ai besoin pour avancer et mes enfants doivent goûter à cette formidable école de la vie.

Mais pas à 5000 balles l'aller-retour avec escale à Téhéran !

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J'ai 2 passions dans la vie, les Weetabix et les gens qui respectent leurs convictions. À ce niveau, Fanny Lopes m'impressionne presque.

PRESQUE !

La nana est là à se dandiner avec sa DA Télétubbies, sa morue et son ukulélé à la con depuis des années et elle ne flanche PAS. Elle ne cède pas à la facilité et continue de développer son univers en partageant ses connaissances à ses clients à travers des XP immersives à faire pâlir Jigsaw.

Elle n'a pas 30 K abonnés, ne fait pas 789 likes/post, ne pompe le dard d’aucun GOAT autoproclamé (hors moi). MAIS, elle est toujours là !

Parce qu'elle a sacrifié le CONformisme sur l'autel de sa singularité. Et c'est pour ça qu'on se rappelle d'elle, pour ça qu’elle vend sans prendre qui que ce soit pour un pigeon (hors moi).

Comme quoi, C’EST POSSIBLE quand on taffe correctement son exposition, qu’on assume son positionnement et qu’on accepte le long terme afin d’imposer une cohérence d’ensemble aboutissant au Graal pour quiconque rêve de performer en inbound → UNE RÉPUTATION QUI BOSSE POUR TOI.

“Créer du contenu, c’est du darwinisme digital.

Tu balances ta personnalité, tes références chelou, tes prises de position, ta façon de transmettre…

Et bim :

→ Ceux que ça saoule arrêtent de te lire.

→ Ceux qui accrochent te KIFFENT plus fort.

Résultat : t’as même pas besoin de sortir l’artillerie marketing lourde.

Les gens sont déjà chauds. Déjà convaincus.

T’as juste à continuer à être toi.”

C’est beau, Fanny Khoury, mais tu restes quand même dans mon rétro et loin derrière. Profite bien de la vue de mon cul par ailleurs.

Y a pire.

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Bélier : votre été ne ressemblera à rien, comme vous.

Taureau : cet été vous rappellera qu’avoir des grosses burnes ne vaut que si on n’a pas une queue en plumeau.

Gémeaux : vous avez tout en main pour passer d'agréables vacances. Dommage que vous fassiez tout avec les pieds.

Cancer : encore un été placé sous le signe de la réussite culpabilisante pour les autres. Dégoutez-les, ils ne méritent que ça ces ploucs.

Lion : vous seriez probablement notre gagnant de l'été sans le Cancer. Au final, vous resterez conforme à ce que vous êtes, une usurpation d'identité soutenue par l'imaginaire collectif et Disney.

Vierge : j'ai pas le temps de vous dérouler un horoscope que vous connaissez déjà par cœur : À CHIER.

Balance : si vous preniez des décisions, peut-être que votre été ressemblerait à autre chose qu'à la mise à mort d'un condamné non coupable. Dommage.

Scorpion : ça pique avec vous ! Malheureusement, votre dard restera, comme toujours, bien caché sous cette bedaine dégueulasse. Profitez de l'été pour bouger autrement qu'entre le cubis et vos chiottes.

Sagittaire : un arc, des flèches, 0 précision. Laissez donc votre arme à un Cancer, il saura quoi en faire. Et portez-lui son attirail, tiens.

Capricorne : j'ai une tante Capricorne et c'est pas le cornichon le plus croquant du bocal.

Verseau : vous passerez un bon été si vous arrivez à admettre que vous n'avez aucune personnalité. Autant dire que vous allez passer un été de merde.

Poissons : on pourrait se dire que l'été est VOTRE saison... Bah non.

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C'était le PRESK#44, dernier épisode avant la révolution septembrionale !

Ça n’existe pas, calme-toi.

Merci à tous d'avoir été fidèles au poste cette année. Merci à Jacques Sibon, Christelle Lèche et Marc Tebi.

N'hésite pas à me donner ton avis sur cette nouvelle formule et/ou tes idées pour enrichir les rubriques du projet. Je n’en ferai rien, mais c'est gentil.

D'ici là, j'te souhaite un été indien et on se retrouve bientôt pour continuer à kiffer et mériter cette appellation de CRÉATEUR de contenu.

Parce que tout, ABSOLUMENT TOUT, se joue à ce niveau.

Enfin, PRESK...

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• Mon offre UNIQUE de l’été (full jusqu’au 18/08) : TRÈS personal branding SUMMER SESSION !

• B.O du texte : Childish GAMBINO - Redbone

• Illustrations : Canva et MOI

• PRESK#43→ BRUT !

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