L'univers des tatouages est inconnu de ma vie poto. Et comme tu le dis, le cinéma a énormément contribué à son enrichissement. Le RAP US aussi.
L'épiderme humaine est devenue au fil des années un tableau nu à peindre, au-delà de son propre design qui est à lui seule toute une galaxie de sciences.
Mais le regard de la société sur ce chef d'œuvre oscille d'un continent à un autre. D'une culture à une autre.
Je crois que l'avenir du tatouage sera personnel. Le sens va devenir celui que chacun voudra bien lui donner et les autres considérations ne rentreront plus en ligne de compte. Schéma classique de l'underground qui devient hype avant de devenir une norme sociale puis de retrouver un anonymat porteur de sens profond.
Mais non, tu n'as même pas évoqué le film Le Tatoué ! J'avoue je comprends - Tiens en passant j'ai repensé à ton post "Tape-toi l'affiche" et si tu t'y remets, "La Cité de Dieu" j'aimerai bien voir ce que ca donne 😉
Je m’immisce alors même que je n’ai pas vu Le tatoué non plus. Il paraît que le film n’est pas très réussi et que la rencontre Gabin/De Funès n’a pas fonctionné, contrairement à celle entre Bourvil et De Funès.
Mais Gabin et Signoret dans Le chat! Ce film est sublime et terrifiant à la fois.
Tout pour ne pas arriver à ça: (« Ah elle est belle l’acrobate » « Miaou! Miaou! Miaou »)
Oui, l'histoire de ce film est un peu pittoresque… Je crois qu'il a failli ne pas voir le jour… Ça aurait peut-être été une bonne chose 😋 Mais le chat ❤️
Avec Annie Cordy, excellente comme toujours, et qu’on regrette de ne pas avoir davantage vue dans ce type de rôles plus « dramatiques » que Tata Yoyo ou La bonne du curé
Je connais mieux ceux que tu n’as pas développés, Dragon rouge et Millenium. Tant mieux. Ainsi, j’ai encore appris, comme chuintait Papy Gabin dans le Je sais de mon enfance (texte de Jean-Loup Dabadie).
Merci pour le retour vers le futur avec la décalcomanie. Ça m’a fait penser au billographe. MDR pour la def car j’étais allé consulter Wiki, n’étant plus sûr de ce à quoi ça correspondait.
Le code-barres m’a rappelé que Véronique Neiertz, alors secrétaire d’Etat à la consommation de Michel Rocard, était passée dans notre bureau. À quelle occasion? Généralisation? C’était obligatoirement une ministre de gauche pour venir voir des ronds-de-cuir.
Un ajout: le sociologue Michel Maffesoli est l’homme des « tribus » et a écrit sur les tatouages, notamment dans Iconologies. Nos idol@tries postmodernes, Paris, Albin Michel, 2008.
Quant à ce que tu écris sur le maquillage de cinéma, tu peux l’élargir au « spectacle vivant », danse et théâtre notamment, avec cette particularité qu’il faut en mettre un max pour que ça se voit de loin et poudrer un max ensuite pour que ça résiste à la chaleur et à la durée.
Pour le rôle de travesti que j’ai eu dans l’adaptation de L’assemblée des femmes, d’Aristophane, une maquilleuse professionnelle m’avait enseigné comment me peindre la gueule et j’y passais quasi une heure à chaque représentation, avec les produits pro Make up for ever.
Quand je fais un truc, j’essaye de bien le faire mais ce n’est vraiment pas mon kiff, de même que coudre ou repriser, même si je sais à l’occasion faire. Je suis d’autant plus admiratif des drag réussies - nuance importante - que je suis conscient de la performance.
Entre le maquillage, les fringues, les règles, l’accouchement et la ménopause, 5 bonnes raisons de préférer être un mec!
Oui après c’est pas propre au cinéma non. Mais je parle de la forme que je connais le mieux.
On ne parle pas assez du travail des maquilleurs d’ailleurs, au cinéma ou ailleurs, alors qu’un film peut tout bonnement être totalement foiré sans leur travail minutieux.
Mais j’avoue, passer des plombes en studio pour se faire maquiller… bof.
Je crois que ça prenait des heures pour celui de Scofield dans Prison Break, si bien qu’ils sortaient volontairement des épisodes où l’on ne voyait JAMAIS son torse. Ça faisait des économies.
De mémoire, le film est de l’immédiat après seconde guerre mondiale.
Mais tu as aussi dans les années trente Frankenstein ou Freaks (merde! Les personnes du film avaient de réels handicaps).
Et tu as ce film muet des années 20, Nosferatu, de Murnau, que je n’ai jamais pu voir adulte car j’ai été traumatisé enfant à voir une bande annonce avec l’acteur Max Schreck et en plus, ma sœur aînée, déjà méchante, s’amusait à me faire peur en faisant Nosferatu derrière les rideaux (je m’étais vengé une fois en me cachant dans sa chambre entre une armoire et le mur et en la saisissant par les épaules alors qu’elle était assise à son bureau).
Bon, bien sûr tu m’as donné envie de voir Warrior dont je n’avais pas connaissance.
Je n’y ai jamais pensé mais une même rétrospective pourrait être faite dans la musique. Enfin certains types de musique. Le tatouage a moins marqué les esprits dans la musique de chambre.
Que tu dis que tu dis! Tu n’as pas vu le Marie-Antoinette quasi punk de Sofia Coppola avec les macarons Laduree et la paire de Converse au milieu des robes à panier?
Gamin, j’avais adoré une série télévisée, Le voyageur des siècles, où un mec du XXeme siècle étant tombe amoureux d’une femme du temps de Louis XVI par son seul portrait, fabriquait une machine à voyager dans le temps et il changeait le cours des choses: il n’y avait plus de Révolution, plus de Napoléon, sa belle n’était plus guillotinée… mais connement morte dans un accident de voiture (découverte plus tôt grâce aux documents qu’il avait montrés à Louis XVI dont une illustration de lui sur Ia guillotine).
Le cinéma est sûrement un des premiers préceptes de la démocratisation du tatouage, j’entends beaucoup de personnes venir en salon et dire je vaux le même tatouage que ragnar lodbrok 😂😂 hey les gens c’est pas un vrai !!!
L'univers des tatouages est inconnu de ma vie poto. Et comme tu le dis, le cinéma a énormément contribué à son enrichissement. Le RAP US aussi.
L'épiderme humaine est devenue au fil des années un tableau nu à peindre, au-delà de son propre design qui est à lui seule toute une galaxie de sciences.
Mais le regard de la société sur ce chef d'œuvre oscille d'un continent à un autre. D'une culture à une autre.
Et c'est là pour moi le grand questionnement.
👉 L'avenir du tatouage.
Un paysan dans l'âme 💚
Je crois que l'avenir du tatouage sera personnel. Le sens va devenir celui que chacun voudra bien lui donner et les autres considérations ne rentreront plus en ligne de compte. Schéma classique de l'underground qui devient hype avant de devenir une norme sociale puis de retrouver un anonymat porteur de sens profond.
Yeap c'est ça, une histoire à raconter
ça me fait toujours penser aux mecs dans les favelas de rio de janeiro qui se font tatouer le nom de leur gang comme une revendication identitaire
Marqués au fer rouge, c'est le cas de le dire
Oui, le critère "identité" est probablement l'un des plus présents.
D'un côté c'est aussi la preuve d'un engagement fort envers son clan, symbole d'une entière soumission.
yes ! après, l'Histoire nous enseigne que l'entière soumission est sujette à grosses dérives
>> la personne se met en mode pilotage automatique et est capable du pire
donc revendication identitaire ok, mais t'as intérêt à avoir les reins solides derrière pour savoir ce que tu es prêt à accepter ou pas
Ah sinon c’est changement d’identité et un tour au laser !!!
ouai carrément
ça me fait penser aux tatouages que tu regrettes : genre un "je t'aime maman" en gros sur l'épaule... ou le prénom de ton ex
donc oui gros changement à prévoir
Mais non, tu n'as même pas évoqué le film Le Tatoué ! J'avoue je comprends - Tiens en passant j'ai repensé à ton post "Tape-toi l'affiche" et si tu t'y remets, "La Cité de Dieu" j'aimerai bien voir ce que ca donne 😉
Non parce que j'ai fait en fonction de mes souvenirs à moi et je dois avouer que Le tatoué n'en faisait pas partie. SORRY.
Ouais ok, je le note, j'vais voir ce que je peux faire avec ça. MERCI !
Je m’immisce alors même que je n’ai pas vu Le tatoué non plus. Il paraît que le film n’est pas très réussi et que la rencontre Gabin/De Funès n’a pas fonctionné, contrairement à celle entre Bourvil et De Funès.
Mais Gabin et Signoret dans Le chat! Ce film est sublime et terrifiant à la fois.
Tout pour ne pas arriver à ça: (« Ah elle est belle l’acrobate » « Miaou! Miaou! Miaou »)
https://youtu.be/KSw7LPpNm1g?si=NlgWHIozDhWyR-88
Oui, l'histoire de ce film est un peu pittoresque… Je crois qu'il a failli ne pas voir le jour… Ça aurait peut-être été une bonne chose 😋 Mais le chat ❤️
Avec Annie Cordy, excellente comme toujours, et qu’on regrette de ne pas avoir davantage vue dans ce type de rôles plus « dramatiques » que Tata Yoyo ou La bonne du curé
Je connais mieux ceux que tu n’as pas développés, Dragon rouge et Millenium. Tant mieux. Ainsi, j’ai encore appris, comme chuintait Papy Gabin dans le Je sais de mon enfance (texte de Jean-Loup Dabadie).
Merci pour le retour vers le futur avec la décalcomanie. Ça m’a fait penser au billographe. MDR pour la def car j’étais allé consulter Wiki, n’étant plus sûr de ce à quoi ça correspondait.
Le code-barres m’a rappelé que Véronique Neiertz, alors secrétaire d’Etat à la consommation de Michel Rocard, était passée dans notre bureau. À quelle occasion? Généralisation? C’était obligatoirement une ministre de gauche pour venir voir des ronds-de-cuir.
Un ajout: le sociologue Michel Maffesoli est l’homme des « tribus » et a écrit sur les tatouages, notamment dans Iconologies. Nos idol@tries postmodernes, Paris, Albin Michel, 2008.
Quant à ce que tu écris sur le maquillage de cinéma, tu peux l’élargir au « spectacle vivant », danse et théâtre notamment, avec cette particularité qu’il faut en mettre un max pour que ça se voit de loin et poudrer un max ensuite pour que ça résiste à la chaleur et à la durée.
Pour le rôle de travesti que j’ai eu dans l’adaptation de L’assemblée des femmes, d’Aristophane, une maquilleuse professionnelle m’avait enseigné comment me peindre la gueule et j’y passais quasi une heure à chaque représentation, avec les produits pro Make up for ever.
Quand je fais un truc, j’essaye de bien le faire mais ce n’est vraiment pas mon kiff, de même que coudre ou repriser, même si je sais à l’occasion faire. Je suis d’autant plus admiratif des drag réussies - nuance importante - que je suis conscient de la performance.
Entre le maquillage, les fringues, les règles, l’accouchement et la ménopause, 5 bonnes raisons de préférer être un mec!
Oui après c’est pas propre au cinéma non. Mais je parle de la forme que je connais le mieux.
On ne parle pas assez du travail des maquilleurs d’ailleurs, au cinéma ou ailleurs, alors qu’un film peut tout bonnement être totalement foiré sans leur travail minutieux.
Mais j’avoue, passer des plombes en studio pour se faire maquiller… bof.
Je crois que ça prenait des heures pour celui de Scofield dans Prison Break, si bien qu’ils sortaient volontairement des épisodes où l’on ne voyait JAMAIS son torse. Ça faisait des économies.
Il y a un maquillage mythique dans l’histoire du cinéma français: celui de Jean Marais dans La Belle et la Bête
Oui c’est vrai que ce fut l’un des 1ers à réellement marquer les esprits.
De mémoire, le film est de l’immédiat après seconde guerre mondiale.
Mais tu as aussi dans les années trente Frankenstein ou Freaks (merde! Les personnes du film avaient de réels handicaps).
Et tu as ce film muet des années 20, Nosferatu, de Murnau, que je n’ai jamais pu voir adulte car j’ai été traumatisé enfant à voir une bande annonce avec l’acteur Max Schreck et en plus, ma sœur aînée, déjà méchante, s’amusait à me faire peur en faisant Nosferatu derrière les rideaux (je m’étais vengé une fois en me cachant dans sa chambre entre une armoire et le mur et en la saisissant par les épaules alors qu’elle était assise à son bureau).
Bon, bien sûr tu m’as donné envie de voir Warrior dont je n’avais pas connaissance.
Je n’y ai jamais pensé mais une même rétrospective pourrait être faite dans la musique. Enfin certains types de musique. Le tatouage a moins marqué les esprits dans la musique de chambre.
Que tu dis que tu dis! Tu n’as pas vu le Marie-Antoinette quasi punk de Sofia Coppola avec les macarons Laduree et la paire de Converse au milieu des robes à panier?
J’aime bien les anachronismes perso. Quand c’est bien fait quoi…
L’art et la manière! Toujours le même truc.
J’adore qu’on tripatouille l’Histoire.
Gamin, j’avais adoré une série télévisée, Le voyageur des siècles, où un mec du XXeme siècle étant tombe amoureux d’une femme du temps de Louis XVI par son seul portrait, fabriquait une machine à voyager dans le temps et il changeait le cours des choses: il n’y avait plus de Révolution, plus de Napoléon, sa belle n’était plus guillotinée… mais connement morte dans un accident de voiture (découverte plus tôt grâce aux documents qu’il avait montrés à Louis XVI dont une illustration de lui sur Ia guillotine).
Je te laisse le soin de t’y prêter avec talent (si tu peux). C’est une bonne idée.
J’me suis aussi rendu compte que TOUT raconte une histoire… ouais, bizarre.
Warrior est cool.
Le cinéma est sûrement un des premiers préceptes de la démocratisation du tatouage, j’entends beaucoup de personnes venir en salon et dire je vaux le même tatouage que ragnar lodbrok 😂😂 hey les gens c’est pas un vrai !!!
Ouais puis c’est pas le plus facile à porter. Non l’idée peut être de t’inspirer et créer un truc unique qui rend hommage en + d’avoir un sens.
Généralement faut éviter les évidences trop marquées en tatouage, ça conforme et ça lasse.