J'aime l'idée du cheminement tel que tu le décris.
Un point A un point B entre les deux une évolution, une transformation, capitaliser sur ses forces pour changer puis finir par comprendre que si on veut un chgt il faut commencer par soi.
Jusqu'à comprendre qu'on est sa propre force et que les racines du PB sont là.
Mais clairement tout cela prend du temps et il faut l'accepter
Ouais après c'est aussi mon recul d'aujourd'hui avec des données que j'avais pas à l'époque qui me font expliquer les choses clairement, enfin, à peu près.
Mais sur le moment, tu ne maîtrises pas forcément ce que tu fais et la difficulté est toujours la même : accepter que le chemin que tu prends ne donnera peut-être aucun résultat. Ça tu ne peux pas le savoir à l'avance.
Du coup, il me semble essentiel de QUOIQU'IL ARRIVE, garder cette conscience de soi.
J’ai failli me contenter d’écrire « je suis en grève moi aussi » mais ta typologie d’auto-tromperies m’a rappelé les trois jupes féminines superposées du XVIIeme siècle dont parle Francoise Chandernagor dans L’allée du roi, autobiographie romancée de Madame de Maintenon:
Tiens! Je croyais t’avoir répondu. Ça n’a pas dû enregistrer.
« Tu peux fricoter avec qui tu veux »! Encore heureux! Je rêve. Tu révèles ce faisant une dimension, sinon exclusive ou chef de bande (reste du 9 3?), du moins très Panopticon de Linkedin (encore une réf. Bentham me semble-t-il. Tu vérifies… ou pas).
Sur mon livre, dis-toi que je te l’aurais déjà offert, comme à Antoine et Guy avant Guillaume, si tu n’affectais pas de ne pas lire.
Fripon ça me plaît bien (vieux moins). Ça me renvoie à toute une imagerie de gamin farceur et insolent qui me va assez je crois: Till l’espiègle, Jean-Paul Chopart et ses mésaventures, le bon petit diable de la comtesse de Ségur, Bibi Fricotin et jusqu’au personnage de Fripounet dans le film Pédale douce.
Pédale douce, dans le genre, avec ses facilités et ses faiblesses, ça reste réussi.
Quand tu aimes la fête un peu arc-en-ciel, le remix version dance de Mon truc en plume de Zizi Jeanmaire est collector.
Zizi Jeanmaire que j’ai vue dans les années 1990 se faire déplier par ses boys dans un coin du studio de barre à terre de sa copine Jacqueline Fynnaert à Paris centre, un invraisemblable complexe de studios de danse rue de Clichy un peu craignos (on m’y a piqué un collant en laine multicolore) et baroque (y donnait des cours Prisca, une ancienne Clodette. Mais je n’y ai pas vu Mongola. Un personnage de Elie Kakou).
Quel chemin Anthony et quel analyse avec tes 2 toi. Très intéressant. Comme on te lis on s’imagine que ça a pris beaucoup de temps et maintenant tu co-habites. Je trouve ça génial 💪👍
Souvent, on a le sentiment que ce qu'il faut dans la vie, c'est un but, une sorte de destination ultime à laquelle on parviendra une fois qu'on aura franchi tous les obstacles du jeu, à commencer par ceux qu'on aura soi-même disposés soigneusement sur le parcours.
C'est une idée intéressante, et j'avoue que l'amateur de jeux de rôles que je suis (eh oui, les gars, pour moi Stranger Things n'est pas qu'une série, c'est une p*tain de photo de mon passé et de mes 12-13 ans !), bref, je disais, pour l'amateur de jeux de rôle que je suis, c'est plutôt ludique de voir sa vie comme une fiche de personnage avec ses aptitudes et ses défauts installés dès le départ à coups de dés. Libre à nous ensuite de partir à l'aventure en essayant de finir la mission en un seul morceau, si possible en ayant accumulé de nouvelles aptitudes en chemin.
Sauf que non, la vie c'est pas comme ça.
Et, toujours non, on n'a pas besoin de se fixer un objectif pour avancer. Si j'osais, je dirais même que c'est contre-productif, parce qu'il y a de grandes chances qu'on se goure de combat dès le départ (après tout, on connait quoi de la vie avant de l'avoir vécue, hein ?) et qu'on passe le reste de notre existence à courir après un but qui n'est pas fait pour nous, en passant à côté de tout ce qui aurait pu nous rendre heureux et épanoui.
Super-timide, ça aurait pu être mon deuxième prénom. Non, en fait, le premier, même. Mais il aurait fallu pour cela que j'ose assumer ma timidité. Et je te parle d'un gars qui n'osait pas aller au magasin juste parce qu'il allait falloir interagir avec la caissière (ou le caissier, je suis pas sexiste).
Donc je comprends, je partage et je m'identifie parfaitement au petit Anthony qui recréait un monde dont il était le héros une fois rendu seul dans sa chambre.
Et je trouve également particulièrement rafraichissant que tu n'évoques pas cette injonction au but, à l'objectif, à la finalité, dont on nous rebat les oreilles et les yeux à longueur de podcast ou d'articles censés nous indiquer vers quoi il nous faut tendre.
Force à nous, les timides qui ont compris qu'il ne fallait pas chercher à tuer l'introverti qui est en eux ! Et qu'il fallait, au contraire, se servir de son sens de la mesure pour être celui qui osera sans blesser les autres pour autant.
Franchement, avoir quelques carottes à court/moyen terme why not, mais un but… non. Pour moi rien n’est figé et tout est tellement friable qu’avoir un objectif ultime qui résonne en plus comme une forme de finalité est contre-productif.
En plus, dans ma façon de voir les choses, plus je sais où je vais et moins ça m’intéresse.
La vie je la vois comme un affinage permanent en fonction des conclusions que tu tires régulièrement durant ton parcours. Est-ce que ça m’a rendu la vie meilleure ou pas ? Ça suffit comme question.
La timidité m’emmerdait, mais était quand même une partie intégrante de ma personnalité, alors je lui ai juste donné une place qui lui va. À l’ombre.
0 injonction quand il s’agit de se faciliter l’existence. C’est propre à chacun et le seul à avoir les clés est la personne concernée.
"(...) plus je sais où je vais et moins ça m’intéresse."
Ca me parle à un point...!
Paradoxalement, alors que je suis pathologiquement allergique à l'incertitude (une bête histoire de trouble anxieux lié à un stress post-traumatique remontant à l'enfance), je suis positivement effrayé par les certitudes.
Je n'admire même pas ceux qui en ont, ils me semblent juste déshumanisés.
Ok, je suis dans le contrôle (enfin, moins maintenant parce qu'en vieillissant, le mécanisme s'émousse et part en sucette) mais je n'imagine pas une seule seconde chercher à être sûr de ce qui se passera demain. Ou après-demain.
Parce que sinon, c'est quoi le projet de ce genre de vie où tu sais ce qui va arriver avant que ça arrive ? Si je devais au bout de la caricature, c'est comme si on me proposait de savoir où, quand et comment j'allais mourir. Comment tu veux vivre avec ce genre d'infos ? Y en a surement qui peuvent, pas moi.
Bref, la vie c'est un gigantesque kaizen, tu apprends et tu t'améliores (ou pas !) sur le tas.
Quant à ma timidité, ceux qui me voient aujourd'hui pensent probablement des tas de trucs à mon sujet, mais surement pas que j'ai pu être timide un jour. Peut-être parce que je n'ai jamais arrêté de l'être, et que j'ai juste appris à jouer mon personnage suffisamment bien pour qu'on ne cherche pas à creuser davantage.
Ba je crois que c’est propre aux créatifs. Moi je me nourris de l’incertitude ou ptet que j’ai appris à le faire.
Parce que c’est ça la vérité, on a des indices sur le pourquoi du comment, mais on ne sait jamais vraiment comment on a atteint les caractéristiques qui finissent par nous être propres.
Ce qui est sûr (😭) c’est que la certitude me paraît malsaine et foutrement incompatible avec la vie ! Parce que si y’a bien un truc qu’on peut pas lui retirer c’est bien ça.
Le chaos reste la vraie nature de la vie ; parce qu'il est malléable et qu'il reste ce qu'il est malgré tout ce qu'on peut lui apporter.
Le bateau qui fend la mer ne la déchire pas vraiment. On pourrait croire qu'il y crée un chemin, mais en dépit de son passage l'océan reste tel qu'il était avant lui. Et en attendant, le bateau à avancé.
C’est bien la principale difficulté et pour tout. En entrepreneuriat c’est pareil, avec les gosses itou. On ne sait jamais si ce qu’on fait est bien ou pas.
M'est avis, justement, que la plupart des créatifs et grandes gueules (notamment du réseau) sont de gros timides, en réalité.
Un peu comme la corrélation entre la bouffonnerie et la dépression. J'ai toujours été assez gênée... jusqu'à ce que je me lance. Que ça soit sur les planches ou en conf' encore aujourd'hui. Je tremble... jusqu'aux premiers mots. En revanche, ya le moindre accroc, je vais dissimuler ma gêne sous une tonne d'humour, parfois trop grinçant.
C'est d'ailleurs comme ça qu'en conf', j'ai probablement perdu quelques prospects en me moquant du nom d'une boîte d'un des membres du public. Bon.
Mais il n'y a pas une once de courage sans les entrailles qui se contractent. C'est en jouant à Luigi Mansion 3 avec mon fils que j'ai compris ça : Luigi est vraiment plus badass que Mario, en fin de compte...
Luigi c’est le GOAT ! Mario est une quiche à côté.
Et oui, je pense que c’est un fonctionnement naturel qui vient aussi du fait que la timidité ne me plaisait pas, ou que la vraie nature a fini par s’imposer.
Pour moi, nous ne sommes que contradictions. Je pense aussi que les faces s’inversent avec l’âge. On a plus de vécu, plus d’XP, plus de recul… et surtout de plus en plus de balequitude !
Et cette frustration silencieuse se mue en grande bouche exacerbée.
Même si, comme tu le dis, le timide reste dans le coin et perso, c’est par l’énervement qu’il s’exprime de mon côté.
J’apprends par Guillaume Oudelet (qui t’appelle Jorand. Ça me rappelle le service militaire. J’ai horreur de héler ou d’être hélé par le patronyme) que tu t’enquiers de mon sort.
Je t’en remercie.
Je suis un grand patient en fait et aussi un grand pragmatique. Linkedin n’est pas un outil de travail pour moi.
Sur le fond, j’ai été allumé par l’algorithme vraisemblablement - dont les paramètres devraient être revus - pour 3 commentaires au sujet desquels je ne vois pas le problème.
J’ai écrit, non sans mal, à l’Assistance clientèle - c’te blague - et le message principal à retenir c’est « en raison d’un grand nombre de requêtes, délais rallongés de réponse ».
Peut-être aussi un manque de petites mains?
La France a un gouvernement provisoire, Linkedin peut bien se passer un moment de Hervé CHEVAUX (c’te comparaison)
Pour info, un nouveau message que je viens d’envoyer à l’assistance clientèle Linkedin. Comme ils ne m’ont pas encore répondu, j’ai utilisé un précédent échange de mars dernier.
C’est agaçant de devoir se défendre face à des accusations fallacieuses. Tu me diras, je sais faire!
Je ne t’ai pas joint les captures d’écran (6!):
Bonsoir,
Je vous écris en utilisant un précédent échange de mars dernier dans la mesure où je n’ai encore reçu aucune réponse aux messages que je vous ai adressés, via l’assistance clientèle.
J’ai surtout relevé ce qui m’a été transmis en réponse-type:
« En raison d’un nombre élevé de demandes de la part de nos clients, le délai de réponse de nos agents peut être plus long que d’habitude ».
Le problème est que les trois commentaires qui semblent m’être reprochés le sont à tort.
Je vous transmets à nouveau les captures d’écran que je vous avais transmis lundi dernier 8 juillet.
Je vous remercie d’avance d’une réponse et d’un rétablissement de mon compte, étant entendu que de nombreux contacts s’inquiètent de mon absence et ne tarderont pas à publier des posts en faveur de mon retour.
C’est en fait une stratégie pour se faire désirer… non, je ne suis pas aussi vicieux que ça.
Trois messages envoyés au total, le premier ayant décortiqué les 3 commentaires épinglés (le premier pour mémoire « Moi complotiste? » à un commentaire de Guillaume m’écrivant que j’étais à la limite du complotisme, tu vois le niveau).
Qui sait s’il n’y a pas eu de signalement? Depuis que je suis adolescent, je suis rompu à avoir des ennemis, pour ce que je suis bien plus que pour ce que je leur ai fait.
Fortes suspicions à l’encontre de Xavier D., abominable droitard qui parle des « enfants à naître » pour l’avortement et avait déclaré voter Marine Le Pen en 2022 pour l’intérêt de la France.
Connu dans Linkedin pour traquer ce qu’il appelle des « gauchistes » - l’aile progressiste de la Macronie ou ce qu’il en reste - avec un plaisir tout particulier à faire sortir des jeunes femmes de leurs gonds. Charmant personnage donc! A d’ailleurs régulièrement disparu du réseau.
Il a récemment pondu ses œufs dans mon nid, tel le coucou - je crois que je le lui ai écrit, ce qui n’a pas dû lui plaire - sur mes posts François Fillon (pour lui, un grand homme d’Etat) et lettre anonyme raciste à Karim Rissouli à son domicile (que l’animateur aurait bien cherché en faisant de la propagande gauchiste).
J’ai horreur des gens qui s’approprient tes propos en les tordant dans le sens qui les arrangent.
Restons zen: ça date de dimanche midi. On est jeudi soir.
Ça fait néanmoins plaisir d’avoir un soutien virtuel. Guillaume m’a assez vite écrit « Bin tu manques ».
Je n’aurais pas pensé plus jeune que des contacts « distanciels » puissent être aussi riches.
J'me suis d'ailleurs rendu compte qu'au bout de 2 piges, j'avais toujours pas de quoi t'écrire hors LK...
Bon, on connait les réseaux mais finalement on les connait peu. Ça rentrera dans l'ordre et renforcera ta légende papy ! On y croit et ne lâche rien, on a besoin d'un vieux qui radote !
Anecdote garantie véridique: la vieille dame très style indigne qui gérait nos gîtes en Ardèche et m’avait dit, apprenant que j’étais aux Finances « Vous êtes un enfant chéri de la République », m’avait un 1er janvier adressé ses
C'est bon ça.
J'aime l'idée du cheminement tel que tu le décris.
Un point A un point B entre les deux une évolution, une transformation, capitaliser sur ses forces pour changer puis finir par comprendre que si on veut un chgt il faut commencer par soi.
Jusqu'à comprendre qu'on est sa propre force et que les racines du PB sont là.
Mais clairement tout cela prend du temps et il faut l'accepter
et c'est un cadeau qu'on se fait à soi
Ouais après c'est aussi mon recul d'aujourd'hui avec des données que j'avais pas à l'époque qui me font expliquer les choses clairement, enfin, à peu près.
Mais sur le moment, tu ne maîtrises pas forcément ce que tu fais et la difficulté est toujours la même : accepter que le chemin que tu prends ne donnera peut-être aucun résultat. Ça tu ne peux pas le savoir à l'avance.
Du coup, il me semble essentiel de QUOIQU'IL ARRIVE, garder cette conscience de soi.
c'est certain
c'est pour cela que c'est facile d'en parler avec 20 piges de plus parce qu'on a le recul
pendant longtemps j'ai navigué dans le brouillard, déconnecté de moi même
ce n'est qu'avec l'entrepreneuriat que je me suis reconnecté et que j'ai remis les pièces du puzzle dans le bon sens
tu vois dans ton business, il y a forcément des choses que tu fais sans avoir la garantie que ça portera ses fruits
pour ce genre de sujets, j'en viens toujours à me dire que je plante des graines qui m'apporteront plus trard.
Mais effectivement ce n'est pas mesurable.
Oui conscience de soi ET cap
Important d’inclure l’imprévisibilité aussi. Un entrepreneur doit faire avec et c’est, comme tu le dis, inhérent aux choix, à la vie.
Pour ça que tant de personnes abandonnent. Tout le monde peut réussir… non.
L'épaisseur du dossier du mec... tu as raison de tout déballer avant que quelqu'un ne le fasse !
Je suis d'accord avec toi quand tu dis que si on se pose trop de questions c'est qu'on se pose pas les bonnes.
Hâte de passer en summer vibes.
ps : tu mettras Val de Larmes, un jour ?
Hahaha, technique 8 mile, va trouver à leur dire un truc qu'ils ne savent pas sur moi maintenant ! Bim, c'est niqué.
Summer vibes enclenchées ! Même si je ne sais pas clairement encore ce dont je vais parler. Probable que ça soit plus court et surtout léger.
Le Val-de-Marne ? Moi c'est la Seine-st-Denis hein !
Ok, nul.
Ps : va savoir...
J’ai failli me contenter d’écrire « je suis en grève moi aussi » mais ta typologie d’auto-tromperies m’a rappelé les trois jupes féminines superposées du XVIIeme siècle dont parle Francoise Chandernagor dans L’allée du roi, autobiographie romancée de Madame de Maintenon:
1- la friponne
2- la modeste
3- la secrète
La grève ne te va pas. Tu as bien fait d'y renoncer.
Qui pourrait se passer d'infos toujours croustillantes et improbables ?
Je te faisais marcher (courir), tu peux fricoter avec qui tu veux vieux fripon.
Tiens! Je croyais t’avoir répondu. Ça n’a pas dû enregistrer.
« Tu peux fricoter avec qui tu veux »! Encore heureux! Je rêve. Tu révèles ce faisant une dimension, sinon exclusive ou chef de bande (reste du 9 3?), du moins très Panopticon de Linkedin (encore une réf. Bentham me semble-t-il. Tu vérifies… ou pas).
Sur mon livre, dis-toi que je te l’aurais déjà offert, comme à Antoine et Guy avant Guillaume, si tu n’affectais pas de ne pas lire.
Fripon ça me plaît bien (vieux moins). Ça me renvoie à toute une imagerie de gamin farceur et insolent qui me va assez je crois: Till l’espiègle, Jean-Paul Chopart et ses mésaventures, le bon petit diable de la comtesse de Ségur, Bibi Fricotin et jusqu’au personnage de Fripounet dans le film Pédale douce.
Je crois t’avoir déjà dit que ta voix était espiègle ! Ce qui va plutôt bien avec ton personnage.
Pas étonné que tu nommes Pédale Douce non plus 😂
Pédale douce, dans le genre, avec ses facilités et ses faiblesses, ça reste réussi.
Quand tu aimes la fête un peu arc-en-ciel, le remix version dance de Mon truc en plume de Zizi Jeanmaire est collector.
Zizi Jeanmaire que j’ai vue dans les années 1990 se faire déplier par ses boys dans un coin du studio de barre à terre de sa copine Jacqueline Fynnaert à Paris centre, un invraisemblable complexe de studios de danse rue de Clichy un peu craignos (on m’y a piqué un collant en laine multicolore) et baroque (y donnait des cours Prisca, une ancienne Clodette. Mais je n’y ai pas vu Mongola. Un personnage de Elie Kakou).
https://youtu.be/KYW_vHnkrx0?si=cLyAIeVuewHS_Uco
La timidité finit par se dynamiser quand on commence à ressentir le besoin de visibilité.
Toutefois, j'approuve naturellement le fait que auto-tromperie est une drogue néfaste pour l'acceptation de soi.
Il faut pouvoir s'assumer tel qu'on est et donner une chance à notre imaginaire de se matérialiser.
Un paysan dans l'âme 💚
Ce qui est dur c’est que ce mal est insidieux. Ça devient ta réalité et tu finis par convaincre ton esprit que c’est « normal ».
Pour ça qu’il peut être intéressant de se faire accompagner afin de casser ces barrières bloquantes pour le développement.
Merci d’avoir réagi poto.
Quel chemin Anthony et quel analyse avec tes 2 toi. Très intéressant. Comme on te lis on s’imagine que ça a pris beaucoup de temps et maintenant tu co-habites. Je trouve ça génial 💪👍
Oui ça a été un long chemin ! Et j’vais même te dire qu’il n’est pas terminé. Ça ne s’arrête jamais vraiment.
On affine on affine on affine…
Merci 🙏
Souvent, on a le sentiment que ce qu'il faut dans la vie, c'est un but, une sorte de destination ultime à laquelle on parviendra une fois qu'on aura franchi tous les obstacles du jeu, à commencer par ceux qu'on aura soi-même disposés soigneusement sur le parcours.
C'est une idée intéressante, et j'avoue que l'amateur de jeux de rôles que je suis (eh oui, les gars, pour moi Stranger Things n'est pas qu'une série, c'est une p*tain de photo de mon passé et de mes 12-13 ans !), bref, je disais, pour l'amateur de jeux de rôle que je suis, c'est plutôt ludique de voir sa vie comme une fiche de personnage avec ses aptitudes et ses défauts installés dès le départ à coups de dés. Libre à nous ensuite de partir à l'aventure en essayant de finir la mission en un seul morceau, si possible en ayant accumulé de nouvelles aptitudes en chemin.
Sauf que non, la vie c'est pas comme ça.
Et, toujours non, on n'a pas besoin de se fixer un objectif pour avancer. Si j'osais, je dirais même que c'est contre-productif, parce qu'il y a de grandes chances qu'on se goure de combat dès le départ (après tout, on connait quoi de la vie avant de l'avoir vécue, hein ?) et qu'on passe le reste de notre existence à courir après un but qui n'est pas fait pour nous, en passant à côté de tout ce qui aurait pu nous rendre heureux et épanoui.
Super-timide, ça aurait pu être mon deuxième prénom. Non, en fait, le premier, même. Mais il aurait fallu pour cela que j'ose assumer ma timidité. Et je te parle d'un gars qui n'osait pas aller au magasin juste parce qu'il allait falloir interagir avec la caissière (ou le caissier, je suis pas sexiste).
Donc je comprends, je partage et je m'identifie parfaitement au petit Anthony qui recréait un monde dont il était le héros une fois rendu seul dans sa chambre.
Et je trouve également particulièrement rafraichissant que tu n'évoques pas cette injonction au but, à l'objectif, à la finalité, dont on nous rebat les oreilles et les yeux à longueur de podcast ou d'articles censés nous indiquer vers quoi il nous faut tendre.
Force à nous, les timides qui ont compris qu'il ne fallait pas chercher à tuer l'introverti qui est en eux ! Et qu'il fallait, au contraire, se servir de son sens de la mesure pour être celui qui osera sans blesser les autres pour autant.
Franchement, avoir quelques carottes à court/moyen terme why not, mais un but… non. Pour moi rien n’est figé et tout est tellement friable qu’avoir un objectif ultime qui résonne en plus comme une forme de finalité est contre-productif.
En plus, dans ma façon de voir les choses, plus je sais où je vais et moins ça m’intéresse.
La vie je la vois comme un affinage permanent en fonction des conclusions que tu tires régulièrement durant ton parcours. Est-ce que ça m’a rendu la vie meilleure ou pas ? Ça suffit comme question.
La timidité m’emmerdait, mais était quand même une partie intégrante de ma personnalité, alors je lui ai juste donné une place qui lui va. À l’ombre.
0 injonction quand il s’agit de se faciliter l’existence. C’est propre à chacun et le seul à avoir les clés est la personne concernée.
Les autres ne sont qu’aides à l’épanouissement.
Merci 🙏
"(...) plus je sais où je vais et moins ça m’intéresse."
Ca me parle à un point...!
Paradoxalement, alors que je suis pathologiquement allergique à l'incertitude (une bête histoire de trouble anxieux lié à un stress post-traumatique remontant à l'enfance), je suis positivement effrayé par les certitudes.
Je n'admire même pas ceux qui en ont, ils me semblent juste déshumanisés.
Ok, je suis dans le contrôle (enfin, moins maintenant parce qu'en vieillissant, le mécanisme s'émousse et part en sucette) mais je n'imagine pas une seule seconde chercher à être sûr de ce qui se passera demain. Ou après-demain.
Parce que sinon, c'est quoi le projet de ce genre de vie où tu sais ce qui va arriver avant que ça arrive ? Si je devais au bout de la caricature, c'est comme si on me proposait de savoir où, quand et comment j'allais mourir. Comment tu veux vivre avec ce genre d'infos ? Y en a surement qui peuvent, pas moi.
Bref, la vie c'est un gigantesque kaizen, tu apprends et tu t'améliores (ou pas !) sur le tas.
Quant à ma timidité, ceux qui me voient aujourd'hui pensent probablement des tas de trucs à mon sujet, mais surement pas que j'ai pu être timide un jour. Peut-être parce que je n'ai jamais arrêté de l'être, et que j'ai juste appris à jouer mon personnage suffisamment bien pour qu'on ne cherche pas à creuser davantage.
Ba je crois que c’est propre aux créatifs. Moi je me nourris de l’incertitude ou ptet que j’ai appris à le faire.
Parce que c’est ça la vérité, on a des indices sur le pourquoi du comment, mais on ne sait jamais vraiment comment on a atteint les caractéristiques qui finissent par nous être propres.
Introspection, parcours de vie, influence extérieure, destin, adaptation… bon courage !
Ce qui est sûr (😭) c’est que la certitude me paraît malsaine et foutrement incompatible avec la vie ! Parce que si y’a bien un truc qu’on peut pas lui retirer c’est bien ça.
Et l’accepter est apaisant.
J’ai fait une news là-dessus je crois.
L'univers est entropique.
Le chaos reste la vraie nature de la vie ; parce qu'il est malléable et qu'il reste ce qu'il est malgré tout ce qu'on peut lui apporter.
Le bateau qui fend la mer ne la déchire pas vraiment. On pourrait croire qu'il y crée un chemin, mais en dépit de son passage l'océan reste tel qu'il était avant lui. Et en attendant, le bateau à avancé.
Pas mieux 👏
Le souci et l'originalité de son GPS interne c'est qu'il n'indique ps la direction. Alors on s'aligne et on chemine comme on peut.
C’est bien la principale difficulté et pour tout. En entrepreneuriat c’est pareil, avec les gosses itou. On ne sait jamais si ce qu’on fait est bien ou pas.
On teste et on affine.
M'est avis, justement, que la plupart des créatifs et grandes gueules (notamment du réseau) sont de gros timides, en réalité.
Un peu comme la corrélation entre la bouffonnerie et la dépression. J'ai toujours été assez gênée... jusqu'à ce que je me lance. Que ça soit sur les planches ou en conf' encore aujourd'hui. Je tremble... jusqu'aux premiers mots. En revanche, ya le moindre accroc, je vais dissimuler ma gêne sous une tonne d'humour, parfois trop grinçant.
C'est d'ailleurs comme ça qu'en conf', j'ai probablement perdu quelques prospects en me moquant du nom d'une boîte d'un des membres du public. Bon.
Mais il n'y a pas une once de courage sans les entrailles qui se contractent. C'est en jouant à Luigi Mansion 3 avec mon fils que j'ai compris ça : Luigi est vraiment plus badass que Mario, en fin de compte...
Luigi c’est le GOAT ! Mario est une quiche à côté.
Et oui, je pense que c’est un fonctionnement naturel qui vient aussi du fait que la timidité ne me plaisait pas, ou que la vraie nature a fini par s’imposer.
Pour moi, nous ne sommes que contradictions. Je pense aussi que les faces s’inversent avec l’âge. On a plus de vécu, plus d’XP, plus de recul… et surtout de plus en plus de balequitude !
Et cette frustration silencieuse se mue en grande bouche exacerbée.
Même si, comme tu le dis, le timide reste dans le coin et perso, c’est par l’énervement qu’il s’exprime de mon côté.
Merci 🙏
Cher Anthony,
J’apprends par Guillaume Oudelet (qui t’appelle Jorand. Ça me rappelle le service militaire. J’ai horreur de héler ou d’être hélé par le patronyme) que tu t’enquiers de mon sort.
Je t’en remercie.
Je suis un grand patient en fait et aussi un grand pragmatique. Linkedin n’est pas un outil de travail pour moi.
Sur le fond, j’ai été allumé par l’algorithme vraisemblablement - dont les paramètres devraient être revus - pour 3 commentaires au sujet desquels je ne vois pas le problème.
J’ai écrit, non sans mal, à l’Assistance clientèle - c’te blague - et le message principal à retenir c’est « en raison d’un grand nombre de requêtes, délais rallongés de réponse ».
Peut-être aussi un manque de petites mains?
La France a un gouvernement provisoire, Linkedin peut bien se passer un moment de Hervé CHEVAUX (c’te comparaison)
Fight pour deux,
Hervé
J’ai appris oui.
Ou c’est une mauvaise interprétation des bots ou c’est plusieurs signalements.
Derrière ça galère à répondre. Mon conseil : réponds au mail que tu as reçu et insiste insiste insiste.
Les gens se demandent où tu es passé et ça va finir par bouger. Mais harcèle les !
Nous, on ne peut se passer d’un Hervé Chevaux ✊
Pour info, un nouveau message que je viens d’envoyer à l’assistance clientèle Linkedin. Comme ils ne m’ont pas encore répondu, j’ai utilisé un précédent échange de mars dernier.
C’est agaçant de devoir se défendre face à des accusations fallacieuses. Tu me diras, je sais faire!
Je ne t’ai pas joint les captures d’écran (6!):
Bonsoir,
Je vous écris en utilisant un précédent échange de mars dernier dans la mesure où je n’ai encore reçu aucune réponse aux messages que je vous ai adressés, via l’assistance clientèle.
J’ai surtout relevé ce qui m’a été transmis en réponse-type:
« En raison d’un nombre élevé de demandes de la part de nos clients, le délai de réponse de nos agents peut être plus long que d’habitude ».
Le problème est que les trois commentaires qui semblent m’être reprochés le sont à tort.
Je vous transmets à nouveau les captures d’écran que je vous avais transmis lundi dernier 8 juillet.
Je vous remercie d’avance d’une réponse et d’un rétablissement de mon compte, étant entendu que de nombreux contacts s’inquiètent de mon absence et ne tarderont pas à publier des posts en faveur de mon retour.
Salutations,
Hervé CHEVAUX
Tu es mignon!
C’est en fait une stratégie pour se faire désirer… non, je ne suis pas aussi vicieux que ça.
Trois messages envoyés au total, le premier ayant décortiqué les 3 commentaires épinglés (le premier pour mémoire « Moi complotiste? » à un commentaire de Guillaume m’écrivant que j’étais à la limite du complotisme, tu vois le niveau).
Qui sait s’il n’y a pas eu de signalement? Depuis que je suis adolescent, je suis rompu à avoir des ennemis, pour ce que je suis bien plus que pour ce que je leur ai fait.
Fortes suspicions à l’encontre de Xavier D., abominable droitard qui parle des « enfants à naître » pour l’avortement et avait déclaré voter Marine Le Pen en 2022 pour l’intérêt de la France.
Connu dans Linkedin pour traquer ce qu’il appelle des « gauchistes » - l’aile progressiste de la Macronie ou ce qu’il en reste - avec un plaisir tout particulier à faire sortir des jeunes femmes de leurs gonds. Charmant personnage donc! A d’ailleurs régulièrement disparu du réseau.
Il a récemment pondu ses œufs dans mon nid, tel le coucou - je crois que je le lui ai écrit, ce qui n’a pas dû lui plaire - sur mes posts François Fillon (pour lui, un grand homme d’Etat) et lettre anonyme raciste à Karim Rissouli à son domicile (que l’animateur aurait bien cherché en faisant de la propagande gauchiste).
J’ai horreur des gens qui s’approprient tes propos en les tordant dans le sens qui les arrangent.
Restons zen: ça date de dimanche midi. On est jeudi soir.
Ça fait néanmoins plaisir d’avoir un soutien virtuel. Guillaume m’a assez vite écrit « Bin tu manques ».
Je n’aurais pas pensé plus jeune que des contacts « distanciels » puissent être aussi riches.
A suivre.
Merci
J'me suis d'ailleurs rendu compte qu'au bout de 2 piges, j'avais toujours pas de quoi t'écrire hors LK...
Bon, on connait les réseaux mais finalement on les connait peu. Ça rentrera dans l'ordre et renforcera ta légende papy ! On y croit et ne lâche rien, on a besoin d'un vieux qui radote !
2 piges et demi (22 février 2022. Ça ne t’est pas réservé. Je lutte contre Alzheimer).
Les vœux du Muppet Show en revanche…
Les vieux et non les vœux tu auras rectifié.
Anecdote garantie véridique: la vieille dame très style indigne qui gérait nos gîtes en Ardèche et m’avait dit, apprenant que j’étais aux Finances « Vous êtes un enfant chéri de la République », m’avait un 1er janvier adressé ses
«meilleurs vieux » (elle avait alors 86 ans).