Rhaaaa tellement de discussions possibles à partir d'un contenu aussi riche...
Si je ne devais en choisir qu'un : "L'important, c'est le voyage, pas la destination."
Ok, alors toi et ton pote Matt Knight, vous allez me prendre une classe d'enfants de 5 ans. Vous les mettez dans un bus. Ils passent la meilleure journée de leur vie : découvertes, aventures, jeux, rires, Virgin Sex On The Beach, la totale.
Que le chauffeur s'arrête au mauvais endroit, au mauvais moment, et Matt et toi, allez expliquer aux parents qui attendent en vain leurs petits à l'arrivée que la destination n'est pas importante, que ce qui compte, c'est que le chemin ait été aussi plaisant.
Ça peut coincer, non ? 🤔
Il y a bien des moments dans la vie qui nous rappellent que le succès est important, que c'est même une obligation. J'en ai connu 2 probants pour ma part. Le succès est devenu si important que l'échec n'était pas une option. J'ai compris ça non pas au terme du chemin, mais bel et bien au pied du mur. Je savais, parce que l'évidence s'imposait à moi.
De plus en plus satisfait de ta Newsletter.
Presk, c'est comme les vins précieux : le temps qui passe la rend encore meilleure 😍
Pour ça que l'écriture de ce genre de délire est très complexe. Pour ça aussi que j'ai voulu que ça reste assez primitif et peu retouché. Des fois, c'est la meilleure façon de faire passer les choses. L'idée selon moi n'est pas de donner une direction à suivre à 100%, je garde toujours en tête que tout se contredit, tout s'adapte, tout s'améliore... MAIS, je veux aussi qu'on se pose la question ! Et ça passe par surligner un état d'esprit, une vision, puis miser sur l'esprit des gens pour faire le tri. Leur faire confiance.
Bien sûr que la destination peut être importante si on réfléchit de manière très cartésienne. Ton exemple ne souffre d'aucune contestation possible. L'idée est juste de dire que tout est question de perspective et que selon moi, intégrer l'imprévisibilité est une voie royale, notamment pour les exemples que je donne dans le texte.
Parce que ça fait partie des peurs basées sur 0 fondement et qui peuvent être très contraignantes au quotidien, ne serait-ce qu'avec nos statuts d'indépendants.
Le doc est vraiment très cool à ce sujet, il donne une vision de la vie assez saine et finalement bien plus concrète que toutes les conneries qu'on entend partout et avec lesquelles on se prend largement trop la tête.
Redonner à la vie, dans ce qu'elle a de plus noble à offrir, le sens que notre courte présence ici mérite.
Merci pour ton soutien, je savais que celle-ci ferait écho chez toi, de mon point de vue, la plus ambitieuse, la plus dure.
Cette édition me fait partir dans le registre lyrique et sentimental, ce qui est très mauvais pour ma réputation et mon image de marque. Je m'abstiendrai donc d'écrire sur le flot (le flow ?) qui me submerge présentement. Un signe de tête de connivence et c'est tout.
Je vais le regarder avec une solide boîte de mouchoirs, je pense. Ce n'est pas facile de se faire une place chez un éditeur, mais je crois que ce n'est pas une question de chance et de notoriété. Je sais partout là où ça pêche. Mais c'est pas grave, l'écriture est elle aussi un expérience !
Tu connais les romans de Jack London ? (Croc-blanc notamment) Et bien il n'a jamais mis les pieds dans le grand Nord !
Yes je connais même si je ne suis pas un grand lecteur.
Quoiqu'il arrive je trouve que c'est important d'avoir des repères qui expriment parfaitement ce que l'on ressent et qui viennent mettre des mots qu'on aurait pas forcément sur nos émotions, notre façon de voir les choses aussi.
Film, livre, peinture, peu importe ! Juste de quoi éclairer sa vision des choses voire des fois, la questionner.
Ouah alors celle-là je l'avais pas vu venir! Je me suis dit : Tiens, je lis Presk avant de me remettre au boulot parce que j'aime bien ce qu'il dit ce gars. Eh bam! Un flot d'émotions en pleine face! (j'ai faillit pleurer, c'est malin).
Je résume : j'ai passé les dernier mois à construire une tour et au moment de me lancer, j'ai grave peur de me casser la gueule. Mais en fait, maintenant que je suis montée, je ferai mieux de profiter du paysage et on verra bien où ça me mène. Et puis j'ai aussi peur parce que je suis montée très haut alors, je peux déjà me féliciter de ça. Merci Anthony, je m'en vais voler tranquille vers des horizons incertains mais sûrement très jolis.
Haha, ça + la BO, j'avoue y avait de quoi partir !
Très juste ce que tu dis et c'est exactement l'ambition de ce récit. Même si j'avoue m'être demandé si tout serait perçu de la manière dont je le souhaite. Finalement, j'ai juste opté pour la sincérité des mots sans retouches abusives.
C'est bien de savoir prendre la distance avec les obligations qu'on s'impose, avec la pression qu'on nous met, avec les fausses croyances qu'on s'est construit. Parce que tout ça est souvent largement surestimé par la représentation biaisée qu'on a en tête du risque.
Pour ça que je parle d'intégrer l'inconnu, l'imprévisibilité, qui, s'ils ne peuvent pas être anticipés de manière logique, peuvent être dédramatisés et relativisés. Pour ça y a pas 36 façons, aller titiller un peu ses blocages et tenter par des moyens qu'on sait efficaces sur nous d'aller chercher cette confiance et cette adaptabilité indissociables d'un alignement productif.
Merci d'avoir commenté et content que ce texte résonne chez toi.
Merci Mr Presk pour l'auto-portrait du "CHASSEUR d'inconnu". ça renverse le point du vue sur l'imprévu. Avec ton curseur bien callé sur le présent , et toujours prêt à cliquer sur le bouton "entrée"... N'empêche, j'aurais aimé que tu développes les milles façons de chuter ou d'atterrir, ça reste un beau sujet. Et pour le son, ben j'adhère toujours! Je démarre même une PRESK playlist... Merci encore.
Merci beaucoup, c'est important de savoir que ça résonne chez quelques-uns. Donc cool de venir le préciser pour moi.
Ouais y a tellement à dire, mais l'ambition était déjà assez haute pour faire ce tour d'horizon un peu abstrait d'une manière de fonctionner qui s'explique assez difficilement je dois dire.
Content aussi que tu profites des sons, en l'occurence celui-là me semblait bien coller au délire.
Merci encore et RDV vendredi pro pour parler de la créativité !
Bien souvent quand on navigue à l'aveugle, on se rend compte qu'on ne peut réellement compter que sur soi-même. Et, même si on voyage en compagnie, on fait avant tout notre propre rencontre. Parce que c'est dans les imprévus qu'on découvre nos vraies forces, notre vraie résilience (bon, on découvre aussi celle de ses potes et, parfois, on se rend compte qu'on ne pourra plus les supporter après ce road trip...).
Que ça soit en voyage ou en entrepreneuriat (ce qui est très similaire, nous sommes tout à fait d'accord), le fait de se connaître et d'avancer à SON rythme, et non pas selon le compas fou du voisin, c'est mieux.
C'est un peu comme si on avait tous le choix entre un compas qui indique le nord et un compas qui indique ce qu'on désire et que tout le monde prenait celui qui indique le nord, juste parce qu'ils ont peur d'être perdus...
Le truc, c'est que si tu cherches l'Eldorado, tâter le cul des pingouins te sera bien inutile...
(Oui, j'suis dans la métaphore marine en ce moment, c'est parce que je joue à Sea of Thieves...)
Ouais franchement, j'ai pas trouvé meilleure école que celle du voyage.
Le top, c'est que tu peux modeler le délire selon tes angoisses de départ. Genre si t'es pas trop chaud dans un 1er temps, tu peux cibler des pays "faciles" avant de t'attaquer aux pires dictatures du monde haha.
Perso, ça m'a apporté énormément de confiance, de valeurs, d'adaptabilité, en + de faire largement grandir ma capacité à RELATIVISER.
Du coup ça devrait être remboursé par la sécu !
Et oui, compter sur soi-même et savoir qu'on est capable de se sortir de tous les guêpiers, c'est aussi optimiser sa capacité à pouvoir être autonome. Qualité qui manque largement en entrepreneuriat, mais qui ne me semble pas négociable pour autant.
Rhaaaa tellement de discussions possibles à partir d'un contenu aussi riche...
Si je ne devais en choisir qu'un : "L'important, c'est le voyage, pas la destination."
Ok, alors toi et ton pote Matt Knight, vous allez me prendre une classe d'enfants de 5 ans. Vous les mettez dans un bus. Ils passent la meilleure journée de leur vie : découvertes, aventures, jeux, rires, Virgin Sex On The Beach, la totale.
Que le chauffeur s'arrête au mauvais endroit, au mauvais moment, et Matt et toi, allez expliquer aux parents qui attendent en vain leurs petits à l'arrivée que la destination n'est pas importante, que ce qui compte, c'est que le chemin ait été aussi plaisant.
Ça peut coincer, non ? 🤔
Il y a bien des moments dans la vie qui nous rappellent que le succès est important, que c'est même une obligation. J'en ai connu 2 probants pour ma part. Le succès est devenu si important que l'échec n'était pas une option. J'ai compris ça non pas au terme du chemin, mais bel et bien au pied du mur. Je savais, parce que l'évidence s'imposait à moi.
De plus en plus satisfait de ta Newsletter.
Presk, c'est comme les vins précieux : le temps qui passe la rend encore meilleure 😍
Tu m'étonnes !
Pour ça que l'écriture de ce genre de délire est très complexe. Pour ça aussi que j'ai voulu que ça reste assez primitif et peu retouché. Des fois, c'est la meilleure façon de faire passer les choses. L'idée selon moi n'est pas de donner une direction à suivre à 100%, je garde toujours en tête que tout se contredit, tout s'adapte, tout s'améliore... MAIS, je veux aussi qu'on se pose la question ! Et ça passe par surligner un état d'esprit, une vision, puis miser sur l'esprit des gens pour faire le tri. Leur faire confiance.
Bien sûr que la destination peut être importante si on réfléchit de manière très cartésienne. Ton exemple ne souffre d'aucune contestation possible. L'idée est juste de dire que tout est question de perspective et que selon moi, intégrer l'imprévisibilité est une voie royale, notamment pour les exemples que je donne dans le texte.
Parce que ça fait partie des peurs basées sur 0 fondement et qui peuvent être très contraignantes au quotidien, ne serait-ce qu'avec nos statuts d'indépendants.
Le doc est vraiment très cool à ce sujet, il donne une vision de la vie assez saine et finalement bien plus concrète que toutes les conneries qu'on entend partout et avec lesquelles on se prend largement trop la tête.
Redonner à la vie, dans ce qu'elle a de plus noble à offrir, le sens que notre courte présence ici mérite.
Merci pour ton soutien, je savais que celle-ci ferait écho chez toi, de mon point de vue, la plus ambitieuse, la plus dure.
D'où tu me sors cette merveille de "Lonely Soul" ? 😳
Ça sent la bande originale de film à plein nez.
Je collerais ce son sur n'importe quel générique de fin sans aucun risque de faute de goût 😍
T'as du pif Grossman !
Effectivement, générique du film La Plage de Danny Boyle. Très cohérent avec le sujet et l'ambiance je trouve.
Merci encore de faire l'effort musical.
Cette édition me fait partir dans le registre lyrique et sentimental, ce qui est très mauvais pour ma réputation et mon image de marque. Je m'abstiendrai donc d'écrire sur le flot (le flow ?) qui me submerge présentement. Un signe de tête de connivence et c'est tout.
Ça fait ressortir des trucs qui te touchent personnellement, c'est ça ?
J'me contente aisément du signe de tête tu sais.
Déjà le surf.
Les vagues au sens propre et au sens figuré.
L'inattendu qui se transforme en chance de vie.
J'ai écrit tout un (mauvais) roman sur ce dont tu parles.
Mauvais ? C'est peut-être juste ta perception non ?
J'te conseille le doc si tu l'as pas vu, ça fera forcément écho.
Je vais le regarder avec une solide boîte de mouchoirs, je pense. Ce n'est pas facile de se faire une place chez un éditeur, mais je crois que ce n'est pas une question de chance et de notoriété. Je sais partout là où ça pêche. Mais c'est pas grave, l'écriture est elle aussi un expérience !
Tu connais les romans de Jack London ? (Croc-blanc notamment) Et bien il n'a jamais mis les pieds dans le grand Nord !
Yes je connais même si je ne suis pas un grand lecteur.
Quoiqu'il arrive je trouve que c'est important d'avoir des repères qui expriment parfaitement ce que l'on ressent et qui viennent mettre des mots qu'on aurait pas forcément sur nos émotions, notre façon de voir les choses aussi.
Film, livre, peinture, peu importe ! Juste de quoi éclairer sa vision des choses voire des fois, la questionner.
Ouah alors celle-là je l'avais pas vu venir! Je me suis dit : Tiens, je lis Presk avant de me remettre au boulot parce que j'aime bien ce qu'il dit ce gars. Eh bam! Un flot d'émotions en pleine face! (j'ai faillit pleurer, c'est malin).
Je résume : j'ai passé les dernier mois à construire une tour et au moment de me lancer, j'ai grave peur de me casser la gueule. Mais en fait, maintenant que je suis montée, je ferai mieux de profiter du paysage et on verra bien où ça me mène. Et puis j'ai aussi peur parce que je suis montée très haut alors, je peux déjà me féliciter de ça. Merci Anthony, je m'en vais voler tranquille vers des horizons incertains mais sûrement très jolis.
Haha, ça + la BO, j'avoue y avait de quoi partir !
Très juste ce que tu dis et c'est exactement l'ambition de ce récit. Même si j'avoue m'être demandé si tout serait perçu de la manière dont je le souhaite. Finalement, j'ai juste opté pour la sincérité des mots sans retouches abusives.
C'est bien de savoir prendre la distance avec les obligations qu'on s'impose, avec la pression qu'on nous met, avec les fausses croyances qu'on s'est construit. Parce que tout ça est souvent largement surestimé par la représentation biaisée qu'on a en tête du risque.
Pour ça que je parle d'intégrer l'inconnu, l'imprévisibilité, qui, s'ils ne peuvent pas être anticipés de manière logique, peuvent être dédramatisés et relativisés. Pour ça y a pas 36 façons, aller titiller un peu ses blocages et tenter par des moyens qu'on sait efficaces sur nous d'aller chercher cette confiance et cette adaptabilité indissociables d'un alignement productif.
Merci d'avoir commenté et content que ce texte résonne chez toi.
Merci Mr Presk pour l'auto-portrait du "CHASSEUR d'inconnu". ça renverse le point du vue sur l'imprévu. Avec ton curseur bien callé sur le présent , et toujours prêt à cliquer sur le bouton "entrée"... N'empêche, j'aurais aimé que tu développes les milles façons de chuter ou d'atterrir, ça reste un beau sujet. Et pour le son, ben j'adhère toujours! Je démarre même une PRESK playlist... Merci encore.
J'attends la #7. Vivement!
Merci beaucoup, c'est important de savoir que ça résonne chez quelques-uns. Donc cool de venir le préciser pour moi.
Ouais y a tellement à dire, mais l'ambition était déjà assez haute pour faire ce tour d'horizon un peu abstrait d'une manière de fonctionner qui s'explique assez difficilement je dois dire.
Content aussi que tu profites des sons, en l'occurence celui-là me semblait bien coller au délire.
Merci encore et RDV vendredi pro pour parler de la créativité !
C'est top mais trop long ! Fais une version concise spéciale mamans !
Ouais puis une version imagée pour les gosses et la version noir et blanc pour le 3e âge nostalgique de Chaplin 😂
Non, y’a déjà trop de monde sur le concis déjà trop long. Tout est question de perspective.
TMTC.
Bien souvent quand on navigue à l'aveugle, on se rend compte qu'on ne peut réellement compter que sur soi-même. Et, même si on voyage en compagnie, on fait avant tout notre propre rencontre. Parce que c'est dans les imprévus qu'on découvre nos vraies forces, notre vraie résilience (bon, on découvre aussi celle de ses potes et, parfois, on se rend compte qu'on ne pourra plus les supporter après ce road trip...).
Que ça soit en voyage ou en entrepreneuriat (ce qui est très similaire, nous sommes tout à fait d'accord), le fait de se connaître et d'avancer à SON rythme, et non pas selon le compas fou du voisin, c'est mieux.
C'est un peu comme si on avait tous le choix entre un compas qui indique le nord et un compas qui indique ce qu'on désire et que tout le monde prenait celui qui indique le nord, juste parce qu'ils ont peur d'être perdus...
Le truc, c'est que si tu cherches l'Eldorado, tâter le cul des pingouins te sera bien inutile...
(Oui, j'suis dans la métaphore marine en ce moment, c'est parce que je joue à Sea of Thieves...)
Ouais franchement, j'ai pas trouvé meilleure école que celle du voyage.
Le top, c'est que tu peux modeler le délire selon tes angoisses de départ. Genre si t'es pas trop chaud dans un 1er temps, tu peux cibler des pays "faciles" avant de t'attaquer aux pires dictatures du monde haha.
Perso, ça m'a apporté énormément de confiance, de valeurs, d'adaptabilité, en + de faire largement grandir ma capacité à RELATIVISER.
Du coup ça devrait être remboursé par la sécu !
Et oui, compter sur soi-même et savoir qu'on est capable de se sortir de tous les guêpiers, c'est aussi optimiser sa capacité à pouvoir être autonome. Qualité qui manque largement en entrepreneuriat, mais qui ne me semble pas négociable pour autant.
Merci à toi et PURA VIDA !
Dans l’ensemble, on partage plus ou moins la même vision des choses dans cette édition notamment.
Le plus important maintenant, c’est de pouvoir être à l’aise dans l’incertitude - en sachant que t’es aligné à l’instant T.
Mais difficile d’expliquer ça à tout le monde, surtout si tu n’as pas vécu/compris certaines choses.
Yes, c’est inhérent au niveau de conscience et tout le monde n’a pas la même sensibilité non plus. Pire, pour moi ce n’est pas transposable à tous.
Pour ça qu’il faut y aller à fond quand on est sur cette voie.